Le FICAM souffle sa 11ème bougie


PAR ABDESLAM EL KHATiB
Samedi 16 Avril 2011

La 11ème édition du Festival international du cinéma d’animation de Meknès (FICAM), se déroule entre le 15 et le 20 avril dans la capitale ismaïlienne. Devenu un rendez-vous incontournable, ce festival a, d’une part, inscrit la ville de Meknès dans le registre des capitales du cinéma et, d’autre part, enrichi la série des festivals organisés dans différentes villes du Royaume.
 Il se trouve, cependant, que le FICAM a une particularité que les autres rencontres n’ont pas. Il est axé sur le cinéma d’animation et, de ce fait, offre un horizon de création et d’imagination.
 A l’instar des éditions précédentes, celle de cette année prévoit un large éventail de films réalisés par de grands noms de l’animation et portera son attention sur l’expérience russe  dans le domaine. Selon Mohamed Bayoud, directeur du festival, “le cinéma d’animation russe, comme le démontre la programmation de cette année - qui ne se veut, en aucun cas, exhaustive vu son immensité- a pour modeste ambition de démontrer la diversité du cinéma d’animation qui puise sa force dans son patrimoine oral, littéraire et culturel, tout en étant contemporain, novateur, inventeur de formes. Cette programmation a également, à notre sens, un intérêt pédagogique dans la mesure où nous aimerions attirer l’intérêt des futurs créateurs marocains encadrés dans nos ateliers de formation qui sont de plus en plus nombreux à effectuer le déplacement à Meknès, sur cette agréable expérience que nous livrent les artistes russes donnant ainsi au monde une image multiple de la culture de leur pays”.

Les lieux qui abriteront cette année les activités du festival sont au nombre de huit, couvrant ainsi toute la ville. Ville nouvelle et médina accueilleront les jeunes et leurs familles pour passer des moments agréables empreints de joie et d’émerveillement. Aussi, les organisateurs ont-ils prévu des rencontres, des débats et tables rondes, sans oublier les ateliers et les master class qui sont d’une grande importance pour les jeunes talents qui se lancent dans le cinéma d’animation.
 En plus de l’espace consacré au film russe, le public aura rendez-vous avec des projections de films d’animation internationaux réalisés par des artistes connus, en plus de la compétition au niveau du court-métrage d’animation marocain.
 “Le principe de programmation est de montrer au public des films d’animation, toutes techniques confondues, qu’il n’aura pas l’occasion de voir. Au cours des dix années du festival, nous avons eu la chance d’accueillir les plus prestigieux noms du cinéma d’animation”, tient à souligner le directeur du festival.

Dorénavant, le FICAM profitera d’un partenariat qui devra déboucher sur le lancement de la première école de cinéma d’animation en Afrique. C’est l’objectif fixé par l’Institut français de Meknès et les Conserves Aicha qui entendent ainsi participer plus activement à la promotion de cette expression cinématographique qui prend de plus en plus d’importance.
 En effet, les nouvelles technologies ont ouvert grandes les portes à l’imagination et à la création. Finie l’époque où on assemblait les scènes successives cartonnées et qui demandaient énormément d’efforts. 
Les jeunes artistes, en plus de leurs talents, ont la possibilité de profiter de ces technologies, ce qui n’était pas le cas pour leurs aînés. 
Le FICAM poursuit donc son chemin et s’affirme, d’année en année, en tant que rendez-vous artistique et cinématographique des plus en vue au Maroc.      


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